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.Répétitions VENUS & ses instruments de musique (salle de danse personnelle)
Ce mois d'octobre et l'automne me ramènent doucement à l'écriture de chapitres mais aussi de ballets...
Après une très jolie première de mon Ballet-Conférence "VIENNA PULCHRA, Tu ne danseras point !" sur les sites archéologiques de GISACUM en Normandie - constituant le premier volet et fruit de 4 années de recherche -, me voilà prête à aborder le deuxième volet avec autant de passion.
Cette deuxième 'phase' donc évoquera la transformation d'un empire romain déclinant en empire chrétien croissant.
"PAX ROMANA, Par ce signe tu danseras !" (m'inspirant du célèbre adage 'Par ce signe, tu vaincras !') en est le titre et viendra ainsi, tout naturellement, compléter mes investigations sur l'art du beau pendant l'Antiquité, contemporain aux Romains mais aussi aux Paléochrétiens, aux habitants de l'Etrurie, la Gaule, la Judée et même l'Egypte, parties prenantes de cette danse d'antan.
4 thèmes de ballets viendront illustrer mes chapitres et conférences :
. De la pantomime aux Emmaloï... Quand la danse se fait propagande,
. Les Pères de l'Eglise, écrivains d'une 'métamorphose' aux 476 tours de soleil,
. Les déesses-mères esquissant une révérence devant la Thèotokos,
. Vers 476...
La muse de cette 'farandole historique et artistique' se prénommera AEMILIA, telle la vestale courageuse qui sauva le feu sacré en jetant sa tunicam sur les braises, mais fragile car succombant in fine aux attraits de l'amour charnel, ultime tentation des vierges consacrées.
Vesta donc, mais aussi Vénus, Cybèle, Junon et Isis sont les 5 déesses qui rejoindront la liste de mes personnages, tantôt divins, tantôt humains.
'Marie Médiatrice' leur emboitera le pas... Tandis que Byzance rimera avec danse, mais aussi impudence !
Les factions colorées et la sagesse des Pères de l'Eglise nous emporteront bon an, mal an, vers 476.
Si le terme 'performance' est parfois des plus galvaudés de nos jours concernant l'art de danser, les danseurs évoqués dans un de mes chapitres pouvaient sans sourciller revendiquer une indubitable excellence !
L'acrobatie faisait partie intégrante de la danse en Antiquité. Je citerai comme exemples de figures composant la gestuelle antique : le pont arrière, la culbute ou encore le fouetté.
Les danseurs alias cascadeurs avaient une connaissance parfaite de la mythologie et des dieux qui la constituaient. Virtuoses de la pantomime, ils maitrisaient cette danse technique à la gestuelle parfois licencieuse. Accompagnés de choeurs et revêtant leurs couleurs, leur danse idolâtre rimait avec théâtre !
Hélas, le cirque romain ne rima pas avec chrétien, si l'on en croit Malalas. L'idolâtrie de Rome, c'est 'sacrifier' en célébrant les dieux via un banquet selon leur hiérarchie, alors que les jeux venaient abolir les différences, telle une offrande d'un plaisir entre le ciel et la terre... Le chaste et paléochrétien Tertullien parlera de danses puériles voire de badinage, alors que l'helléniste Denys d'Halicarnasse prétendait gréco la romaine 'pompa circensis' : les fils de chevaliers et plébéiens en tête d'un cortège d'athlètes, cavaliers et auriges, suivis de danseurs - les 'ludioï' - armés et déguisés en légionnaires, les clowns enfin fermant la procession de ces jeux de cirque et jeux de scène. Les loisirs rimaient avec danse, au cirque comme au théâtre à la romaine !
Après ma narration accompagnée de mon ballet "177" concernant la Grande Persécution au Lugdunum (entre autres thèmes), ma recherche se penche à présent sur la place de Marie, mère de Jésus, aux premiers siècles de notre ère. Dans son Traité intitulé "Contra" ou "Adversus Haeres", écrit entre 180 et 190 (en Grec et en Latin), Saint IRENEE cite Marie comme 'coopérante au rachat' des âmes. Saint JUSTIN juxtapose Eve et Marie, la seconde rachetant la première, "Grand enseignement de l'Antiquité chrétienne (...), le fruit mortel et le fruit béni" ajoute une de mes précieuses sources.
Nous pouvons en conclure que, dès le IIème siècle, Marie était considérée comme 'avocate' auprès de Dieu, la religion catholique reprenant fidèlement ce vocable pour sa propre dévotion mariale.
Sant André de Crête et ses odes byzantines nous lègue une de ces homélies en hommage à la nativité de la 'Sainte-Mère-de-Dieu' : "Que toute la création chante et danse, qu'elle contribue de son mieux à la joie de ce jour (...)". Au sortir de l'Antiquité, Byzance danse.
La Thèotokos du Concile d'Ephèse en 431 fut fêtée en chantant et en dansant... L'aurore avant le jour de Saint André de Jérusalem, esquissée sur une fresque du IVème siècle avec un large médaillon du Pancreator sur la poitrine maternelle, "Platytèra tôn ouranôn" (sein plus vaste que les cieux).
Le mythe platine... En ce temps-là, l'Empire Romain s'étendait sur de vastes contrées devenues totalement ingouvernables. Ainsi furent créés l'Empire d'Orient et l'Empire d'Occident par un Dioclétien qui redécoupa en deux le territoire romain jusqu'à l'affaiblir. 2 empires suffirent !
Sur le Bosphore, Constantinople fut alors bâtie sur le haut de falaises dominant la mer, cité rattachée au reste de l'empire par une étroite bande de terre fortifiée. Byzance et sa luxuriance, comme hors d'atteinte... La préciosité issue des Etrusques se mêle au legs hellènistique, ce alors que les Romains ont depuis longtemps délaissé l'orchestique pour le ludisme et tandis que le Christianisme s'épanouit, ce même si Orient et Occident se côtoient autant qu'ils se confrontent.
Pour autant et au sein des deux 'poumons' de l'Eglise, l'on fêtera la sainteté de Basile le grand, Grégoire de Naziance et la 'bouche d'or' !
La danse byzantine rejoint doucement mon Répertoire de Gestuelle antique - Tome II ! Source d'inspiration presque réglementée, l'art du beau à la mode antique rejoint l'art de parlementer. La pantomime succédant in fine à un art du beau jugé trop 'sélectif', le conservatisme artistique y laissera quelques plumes comme souvent en histoire de l'art, la danse n'échappant hélas pas à ce désenchantement.
Je m'entraine donc non seulement avec grâce mais également avec muscles, tant la volupté des déesses, la sensualité que suggère même l'iconographie romaine, la pureté de Marie, la virtuosité des pantomimes et la sagesse des épiscopes interfèrent et fédèrent au sein de ce deuxième volet qui, je l'espère, illuminera mon public et apportera lumière à et sur cet art qui accompagne depuis toujours notre humanité.
Une danseuse et amie turque, Idil KADIOGLU (Compagnie "Naïada Dance"), me rejoindra sur le ballet concernant Byzance, celle-ci habitante de la nouvelle Constantinople. Notre duo de danseuses-cascadeuses devrait dévoiler maints secrets sur l'art de danser mais aussi de provoquer.
Je pense également à un autre duo concernant les Pères de l'Eglise, ce avec une deuxième danseuse d'origine berbère, comme Saint Augustin ! A confirmer dans le temps. Les 2 autres chorégraphies seront interprétées en solo.
M'accordant deux belles années pour mettre en scène mais aussi écrire, les premiers tournages des ballets auront lieu aux beaux jours 2026, à Vienne en France, et en Turquie.
Nouveauté à ne pas omettre : je joue également de la musique... Avec clochettes à la cheville, lyre, tambourin, cloches mais aussi cymbales, un tambour devant bientôt rejoindre mon bel orchestre. En dansant mais aussi en me posant délicatement, l'ambiance musicale se fera mienne, sans exclure la présence de musiciens à mes côtés si nécessaire.
Toujours partenaire de la Ville & Musées de Vienne (France), un rendez-vous avec les Fonds Patrimoniaux de la médiathèque du Trente est fixée au 18 octobre 2025 pour y consulter 3 livres sur Byzance.
Je publie ci-contre quelques photographies de mes premières répétitions, ainsi qu'une ou deux figurant au préalable sur la page 'ISSIME' de ce site mais concernant à présent mon actuelle recherche-action. Vénus et Cybèle selon le poète Ovide d'ores et déjà étudiées en amont de ce deuxième volet et y trouvant pleinement leurs places.
J'ai également maintenu ci-dessous la publication de la vidéo "Extraits Choisis" concernant ma scène estivale et le premier volet de ma quête d'un 'graal' nommé danse, qui pourra encore faire l'objet de nombreuses scènes à venir, le 'miroir de l'histoire' dans nos mémoires.
L'iconographie publiée vient de collections 'POMPEI'. Elle inspire mes costumes, certains non encore créés. Les justaucorps laisseront ainsi place à des drapés moulant le buste, noués au cou. La tunicam sera bordée d'un liseré de piécettes. Tout costume est confectionné par mes soins, reflétant les vêtements d'antan tout en tenant compte de l'aisance nécessaire pour danser.
Un séminaire au sein du programme "Danse & Spiritualité" du Conseil International de la Danse c/o UNESCO sera annoncé pour fin 2026. J'y exposerai mon travail de recherche, agrémenté d'extraits de mes scènes et du témoignage d'intervenants partenaires, entre autres projets à venir.
Un nouveau tournage de la chorégraphie "La Paix de Dieu", interprétée sur l'hymne d'Oxyrhynque (plus ancien chant paléochrétien connu à ce jour) est prévu cet automne. Version II de ce ballet, avec une gestuelle totalement antique cette fois-ci. Un sublime appel au silence de la Trinité...
Une page "Partenariats" a été créée en ce mois d'octobre, partie intégrante de la mise à jour de mon site. Je pense à la création d'une page concernant mes "Sources" prochainement.
Bel automne à tous !

Le Jardin de Cybèle (Ville & Musées de VIENNE (France)










Tournage "Vénus Verticordia" au Théâtre antique - Ville & Musées de VIENNE (France)

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Tableau "Supplice d'une vestale' H.P. DANLOUX


VIDEO Première de mon Ballet-Conférence "VIENNA PULCHRA Tu ne danseras point !" - Extraits Choisis des Scènes du 2 & 3 août 2025 sur les Sites archéologiques de GISACUM (Le Département de l'Eure)


"VIENNA PULCHRA, Tu ne danseras point !"
Gisèle Hélène LAMIELLE présente un Ballet-Conférence narrant sa recherche-action en danse chez les Premiers Chrétiens, aux premiers siècles de notre ère donc, en plein coeur de l'empire romain.
Illustrée d'une précieuse iconographie et composée de remarquables sources manuscrites (d'auteurs de l'Antiquité à nos jours), sa Conférence relate la place de l'Art du Beau aux premiers temps de l'Eglise.
Paganisme et Christianisme s'y côtoient, ainsi que le Judaïsme, religion au sein de laquelle naquit Jésus. La conférencière explicitera l'interaction de cette passionnante 'triade'.
De la pantomime romaine aux pas de danse des Gaulois, en passant par la danse 'davidique' et le legs dont disposaient les fidèles de l'église primitive, la chercheuse et danseuse vous emmènera via son épopée artistique à la rencontre de nos Anciens, de leurs us et croyances, de leurs rêves et souffrances, de leurs arts et danses.
Le format de ce Ballet-Conférence varie en fonction du public et du site où il a lieu, ainsi que selon la durée souhaitée par les organisateurs. Il fera également l'objet de séminaires et congrès.
Pour la première de cet évènement, Gisèle Hélène LAMIELLE a choisi le groupe instrumental "GALLIA MUSICA" pour l'accompagner au son des instruments et chants à l'antique. Cette première s'est réalisée sur les sites archéologiques de GISACUM en Normandie (Le Département de l'Eure), les 2 et 3 août 2025 dans le cadre des 'Fêtes Romaines'.

Les 'secrets' du Ballet-Conférence
"VIENNA PULCHRA, Tu ne danseras point !"



Avec mon Ballet "La danse, miroir de l'histoire", je tente de remonter le temps... Première chorégraphie de mon Ballet-Conférence, la longue traine représente un papyrus narrant la fondation d'un monde aux multiples facettes et conquêtes, tout peuple - même sous le joug de l'ennemi - parvenant à préserver us et arts, croyances et valeurs.
Si le mot 'païens' fut donné aux habitants des campagnes (non évangélisés ou conservant une part de leurs cultes ancestraux) par les Chrétiens, le Paganisme constitue en réalité tout un monde à la fois polythéiste et fascinant de par ses mythes, dont le Christianisme héritera de plusieurs symboles (encens, cloche, etc.).
Le Judaïsme 's'interposera' et perdurera, son Dieu unique lui conférant un statut si particulier que les Romains eux-mêmes vont le respecter puis le malmener outrageusement.
Les Judéo-chrétiens représentent cette église-mère de Jacques et Jérusalem qui, après chute du Temple et martyrs du Ier siècle, fut témoin de l'exil des Juifs orchestré par Hadrien et 'ne pouvant désormais contempler le sol de leur patrie' au IIème siècle (Cf. Eusèbe & Tertullien)... C'est ainsi que certaines sources remontant cette fois-ci au IIIème & au IVème siècles parleront 'd'ethno-chrétiens' et de Palestine.
Des siècles plus tard, Jean-Paul II nous dira qu'il est impossible d'aller au Christianisme sans passer par le Judaïsme, la Bible composée des 2 Testaments et les Constitutions Apostoliques faisant elles-mêmes référence à la Torah.
Entre ascendance davidique et nouvelle alliance, Pierre évangélisa jusqu'à Rome, tandis que Paul apporta sa touche de piété 'à la Romaine', au diapason avec Etienne et rimant avec l'Hellène... Le tout annonciateur de Byzance.
C'est donc cette interaction voire interdépendance qui m'intéresse et que je danse !
Et je repense à cette parole aux Ephésiens (2, 13-14, 16) : "(...) C'est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le Païen, il a fait une seule réalité par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine. (...)"
Je voyage avec bonheur à travers cette Antiquité contrastée et parle alors de danses païennes, juives, pagano et judéo-chrétiennes, via la transformation cultuelle et culturelle de ces 3 cosmos qu'OVIDE aurait sans doute appelée 'métamorphoses'.
"Les danses juives paraissent féminines de prime abord. Des fêtes comme celle des Tabernacles se déroulaient au sein du Temple, dans la partie réservée aux femmes, composées de danses et de chants, au rythme des tambourins. Pour en savoir davantage, il m'a semblé utile d'aller faire un petit tour en Mésopotamie, pays antique et polythéiste où s'entremêlaient les us de plusieurs peuples. Chaldéens, Assyriens, Sumériens, entre autres 'envahisseurs' ou simples migrants, habitaient cette terre ô combien fertile, le Tigre et l'Euphrate y faisant leur lit. (...) Les rites sacrificiels - plus ou moins atroces - dominaient, tout comme les danses guerrières ou 'armées', comme l'atteste une plaquette de terre cuite où 2 silhouettes secouent chacune un 'bâton à danser' s'entrechoquant. Claquements de mains et files d'hommes disposées en opposition symétrique avancent et reculent, nous rappelant quelque peu la période néolithique. Certains bas-reliefs décrivent également des processions. (...) Les Chaldéens étant l'un des premiers peuples à avoir découvert l'astronomie, proposent des 'danses astrales' mimant le mouvement des étoiles. (...) Une danse sacrée semble avoir été attestée via une source représentant une femme nue posée sur un piédestal et jouant de la lyre, tandis qu'un homme vêtu d'une tunique frappe sur un tambourin. (...)"
Remonter le cours du temps donc, tout en dansant, telle une prière pour une chercheuse en danse qui aspire à découvrir la beauté mais aussi le sacré insufflés par cet art qui n'a ni âge ni flétrissure et tant à nous révéler sur l'histoire de notre humanité.
Extraits choisis : mon Chapitre "La danse étrusque" /Mémoire & Livre- Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène
Photographies ci-contre : Chorégraphie "La danse, miroir de l'histoire"
. Tournage du 3 mars 2025 sur les Sites archéologiques de SAINT-ROMAIN-EN-GAL (Le Département du Rhône) + Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène
. Carte des circuits historiques attestés concernant Jésus-Christ - ECCLY/L'ANTIQUAILLE de LYON
. en médaillon : Répétitions de Juin 2025, en salle de danse personnelle - Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène

Gisèle Hélène LAMIELLE
Danseuse, Chorégraphe, Chercheuse en danse, Autrice
Mail : helene.lamielle@gmail.com

Tél. : 33+ 06.45.02.12.13
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