


Galerie & Répertoire
Cette page met en avant mon Répertoire de Gestuelle antique, mais aussi des extraits de mon travail d'écriture (Mémoire, livre, conférences...), illustrés d'images choisies avec soin. Je précise que mes sources iconographiques sont le plus souvent étrusques, romaines, juives, égyptiennes, persannes, phrygiennes & gauloises, de par les influences orientales de la période gallo-romaine et les origines de la fondation de ROME. Je n'évoque l'Hellène qu'à titre de comparaison ou d'interaction.
Je m'attache également à ne pas oublier les lointaines origines de la danse, à savoir l'époque paléolithique, expression primitive de nos grottes européennes ou fresques et gravures narrant l'homosapien en extase et déguisé en animal (grottes de GABILLOU, Les ESPELUGUES, entre autres sites)... La danse chorale semble avoir tiré racine de la période mésolithique, révélée sur le Mont PALERMO où 7 personnages forment 2 rondes imbriquées, ancêtres de 23 danseurs néolithiques placés en opposition symétriques et armés simulant une primo-danse sacrée longtemps cachée sous des ruines d'ANATOLIE.
Que révèlent donc les fameuses catacombes qui abritaient nos orantes de l'église primitive ? Qui étaient les Premiers Chrétiens ? Dansaient-ils ? Je développe ma réponse au sein de mon écriture et grâce à ma danse, respectant la part de mystère qui ne me sera peut-être jamais dévoilée, mais aussi tout ce que pouvait signifier être Chrétien pendant l'Antiquité.




"De tous temps, la joie et la densité de l'être étaient ainsi représentées, au rythme sommaire puis élaboré de sons non encore vraiment dignes d'être considérés comme de la musique... D'une évasion garantie, l'homme prit alors conscience de l'espace et du temps, de l'univers tout entier et de son altérité, des autres l'amenant à une véritable méditation. De la spontanéité du geste au rendu des émotions, la danse participe alors à l'universalité de notre cosmos."
Extrait choisi de mes Conférence & Chapitre "La danse, miroir du monde à un moment de son histoire - La Gaule" - Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène
Ci-dessus : Photographies des répétitions (dans ma salle de danse personnelle, avec comme magnifique décor, le Théâtre antique d'ORANGE - France)
- Mon pied droit 'enrubanné' - image issue de la Chorégraphie "La danse, miroir de l'histoire"
- 3 images issues de mon Répertoire de la Gestuelle antique



"Ils étaient 48. Ils étaient Chrétiens. Ils ne faisaient rien de mal. (...) Leurs assemblées (ecclesia) se déroulaient dans le secret d'un Ichthys mort sur la croix et dont les fidèles risquaient à tout moment la même persécution que leur Seigneur. (...) Tel un roseau, Blandina ploya mais ne cassa pas."
Extraits choisis de mes Conférence & Chapitre "177" - Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène
Ci-dessus : Photographies de la Chorégraphie "177" (Tournage sur l'Orchestra du Théâtre antique de Vienne (Ville & Musée de VIENNE) - Octobre 2024



"Quant à Saint-Augustin, il précise : 'Ichthys, c'est le nom mystique du Christ, parce qu'Il est descendu vivant de l'abîme de cette vie, comme dans la profondeur des eaux.' (...) 'Le Chrétien est un petit poisson, à l'image de Jésus', dira Tertullien."
Extraits choisis de mes Conférence & Chapitre "Ichthus" - Tous droits réservé : LAMIELLE Gisèle Hélène
Ci-dessus : Photographies de la Chorégraphie "Ichthus"
- A gauche : Scène estivale d'août 2024, sur le toit du Musée gallo-romain de SAINT-ROMAIN-EN-GAL (Le Département du Rhône)
- A droite : Tournage sur l'Orchestra du Théâtre antique de Vienne (Ville & Musées de VIENNE- France) - Octobre 2024
- Photographies signées Axelle VINCENT Photographe


"Or, qu'est-ce que la danse sinon un langage ?! Du corps, de l'être, de l'âme, qui raconte l'humanité aussi fidèlement qu'une plume.
C'est pourquoi nous retrouvons régulièrement le même mouvement, la même position, exprimer l'aller vers ou le replis... L'amour ou la peur... La joie ou le chagrin. Pour restituer la danse, il faut comprendre le ballet, sa trame et son action. Il faut donc connaître ces hommes et ces femmes, ce qu'ils vivent et ce qui les motivent.
Etudier la psychologie de ces êtres est une source des plus fiables afin d'éviter l'incontournable 'choc des cultures', mais aussi pour parvenir à entrer dans leur mode de penser et, donc, de danser."
Extrait choisi issu de mon Chapitre "La danse étrusque" - Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène
"Vierge d'Israël, de nouveau tu seras belle, avec tes tambourins (...) tu prendras joie à la danse, et, ensemble, les jeunes et les vieux." Prophète Jérémie
Extrait choisi de mon Chapitre "La danse de Myriam"
- Photographie ci-dessus : Danse improvisée sur la plage du CAP D'AGDE (France)
- Photographie ci-contre : Chorégraphie "La danse, miroir de l'histoire" (Tournage du lundi 3 mars 2025 sur les Sites archéologiques de SAINT-ROMAIN-EN-GAL - Le Département du Rhône) - Site : 'La maison des Dieux Océans'

L A G A U L E
Je vous propose ici une sélections d'extraits choisis issus de mon chapitre "Les dieux de la Gaule" (textes en rouge), assortis d'une réflexion toute personnelle (textes en noir)...
Consacrant une part de ma recherche actuelle à 'mes ancêtres les Gaulois', je découvre avec stupeur mais aussi avec joie que la délation était vive pendant l'Antiquité, la méconnaissance, la reprise des erreurs entre auteurs et le chauvinisme qui colle à la peau des peuples et 'clochers' quelle que soit la période de notre histoire, brodant hélas une image peu idéale du peuple celtique, considéré soit comme barbare, soit comme insensé. Ainsi et fort longtemps, des vestiges de corps humains furent interprétés par les historiens comme d'horribles sacrifices. De nos jours, les archéologues et chercheurs comprennent et nous apprennent qu'il s'agissait parfois des corps (ou parties de corps) de l'ennemi, étendus auprès de leurs armes, telles des offrandes, et ce dans le respect le plus total. Par ailleurs, j'ai vite réalisé qu'il faut - avant toute conclusion hâtive sur les cultes gaulois -, tenir compte du fait que nombreux us et coutumes variaient en ces trois Gaules si contrastées, les tribus elles-mêmes ne dévoilant pas leurs divins rites aux plus proches voisins, les modifiant régulièrement si nécessaire. Nous pourrions ainsi parler davantage de religions gauloises au pluriel, comme de Gaules avec un s.
"Les primo-lieux de cultes celtiques européens se trouvaient généralement loin des lieux d'habitation. L'accent était surtout mis sur l'espace sacré et non sur l'architecture du sanctuaire en lui-même, contrairement aux Romains. (...) Par conséquent, le profane et le sacré étaient considérés comme deux cosmos distincts par les Gaulois, tout en revêtant une sanctuarisation commune, un fossé et une palissade délimitant la dédicace. (...) Les espaces ainsi sacralisés étaient choisis par des communautés et propriétaires des terrains de même ascendance, aux alliances matrimoniales et rites religieux communs, sans omettre les raisons économiques que ces choix signifiaient. (....)"
"J'ai choisi le poète grec de CILLICIE, Diogène LARECE (IIIème siècle après J.C.) et un extrait de son ouvrage 'Vie et Doctrine des philosophes célèbres' : 'Quelques-uns affirment que la philosophie a commencé chez les barbares. Les mages la pratiquaient chez les Perses, les Chaldéens, chez les Babyloniens ou les Assyriens, les Gymnosophistes, chez les habitants de l'Inde, ainsi que chez les Celtes et les Gaulois. Ceux qu'on appelle druides ou 'semnothès , littéralement 'dieux vénérables', disent cela sous l'autorité d'ARISTOTE dans son livre 'La magie' et sous celle de SOTION dans son livre 'La succession des philosophes' . Ceux qui affirment que la philosophie a commencé chez les barbares affirment que celle-ci a pris chez chacun une forme particulière. Ainsi, ils disent que les Gymnosophistes et druides philosophaient en énonçant des sentences énigmatiques telles qu'il faut honorer les dieux." (...)
Quand on lit les noms des illustres peuples considérés comme barbares, on ne peut qu'en sourire tant les civilisations qui s'y réfèrent furent des plus brillantes en leurs temps... Par ailleurs, en ce qui concerne les sacrifices, humains ou animaliers, aucun peuple ni aucune religion n'en furent épargnés.
"L'historien romain, Valère MAXIME et contemporain de TIBERE (1ère moitié du Ier après J.C.), nous restitue d'autres éléments venant éclairer notre lampe à huile... Via son 'Facta et dicta memorabilia' (Actions et paroles mémorables) et qui fit des émules en Antiquité tardive comme au Moyen-âge, dixit : 'Dès qu'on quitte ces remparts (Marseille), on rencontre cette vieille coutume de Gaulois dont le souvenir nous est rapporté. Ils étaient accoutumés à se donner en prêt des sommes d'argent qu'ils devaient rembourser aux enfers, parce qu'ils étaient persuadés que les âmes des humains étaient immortelles. Je dirai qu'ils étaient insensés ces hommes vêtus de brais (...). S'ils n'avaient des conceptions que partageait aussi cet homme recouvert de pallium (...) qu'était PYTHAGORE.' (...)"
'Mes ancêtres les Gaulois' croyaient donc à l'immortalité des âmes. Moi aussi, d'une certaine manière ; et si l'on s'en réfère à mon CREDO catholique, je crois même 'à la résurrection des morts et à la vie du monde à venir'. Rien d'insensé à mes yeux de chrétienne...
Extraits choisis de mon Chapitre "Les dieux de la Gaule" - Tous droits réservés : LAMIELLE Gisèle Hélène
Ci-dessous, la photographie de la statue d'une Jeune Gauloise se trouvant actuellement au Jardin des Tuileries, à PARIS - issue du merveilleux ouvrage "Religion et Société en Gaule" de Ch. GOUDINEAU, J.L BRUNEAU & D. GARCIA


Gisèle Hélène LAMIELLE
Danseuse, Chorégraphe, Chercheuse en danse, Autrice
Mail : helene.lamielle@gmail.com

Tél. : 33+ 06.45.02.12.13
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